Vous n’en pouvez plus d’aller au travail la boule au ventre.
Pas moyen d’en parler, pas de preuve à apporter. Que faire ?
- Vous êtes dans la souffrance au travail, victime de harcèlement moral ou sexuel, vous êtes stressé(e), au bord du burn out…
- Le travail est une souffrance quotidienne et il semble n’y avoir aucune solution possible. Vous encaissez.
- Vous savez que votre employeur doit prendre les mesures nécessaires pour protéger votre santé physique et mentale (article L1152-1 du Code du travail).
- Vous voudriez agir mais vous vous heurtez à la difficulté de prouver votre situation.
- La médiation peut aider à trouver la sortie, en coordination avec le Délégué du Personnel, un membre du CSE ou le médecin du travail. La médiation est prévue par le code du travail (article L1152-6).
Vous vous dites :
Je suis épuisé(e)
J’ai peur de perdre mon travail si j’en parle
Ça va forcément me retomber dessus
Je subis sans cesse des mesures vexatoires
Je ne peux pas dénoncer la personne qui me harcèle
Je subis de l’agressivité
Je suis dénigré(e)
Vous vous dites :
Je subis des attaques personnellesOn me donne des tâches dévalorisantes
Je suis déclassé(e)
On me fait des critiques injustifiées
Je suis victime de pression disciplinaireJe subis des brimades
Ça ne peut plus continuer
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Souffrance au travail et Harcèlement moral
La loi oblige l’employeur à prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale de ses salariés. L’article L1152-1 du Code du travail précise :
« Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel ».
Les situations de souffrance au travail et de harcèlement sont des situations très difficiles à vivre qui affectent gravement l’équilibre psychologique et physiologique des personnes qui les subissent.
Vous n’osez pas en parler :
- Vous n’osez en parler à votre hiérarchie car vous craignez que toute action ne finisse par vous retomber dessus et mette en danger votre position dans l’entreprise ou pire votre emploi.
- Vous en avez parlé au médecin du travail et vous avez eu un ou plusieurs arrêts de travail mais le problème de fond n’a pas été abordé et la situation n’a pas évolué.
- Vous en avez parlé à votre médecin traitant qui a décidé de vous arrêter mais votre employeur rejette la réalité de votre situation au motif que les arrêts de travail fournis par votre médecin traitant ne sauraient démontrer à eux seuls l’existence d’un harcèlement moral ou sexuel ou d’une situation de souffrance au travail.
Vous voudriez agir mais vous vous heurtez à la difficulté de recueillir des éléments de preuve démontrant la matérialité de faits précis et répétés ce qu’exige l’article L. 1154-1 du Code du travail, « le salarié présente des éléments de fait laissant supposer l’existence d’un harcèlement ».
- vos collègues ou anciens collègues ne veulent pas témoigner
- votre harceleur présumé a pris bien soin de ne rien écrire et vous ne disposez pas de mails, messages ou courriers qui seraient autant d’éléments de fait.
- vous savez que l’enregistrement à son insu de votre présumé harceleur ne constitue pas une preuve admissible en justice car cela est considéré comme un mode de preuve déloyal.
- en outre vous ne pouvez démontrer le caractère répétitif de ce que vous subissez. Or le harcèlement se caractérise par la répétition. Un acte isolé ne constitue pas du harcèlement.
Ainsi donc vous ne pouvez apporter la démonstration de la matérialité des faits et de leur caractère répétitif.
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Alors que faire pour que cela s’arrête ? Vous avez trois options: Soit ne rien faire, et être de plus en plus mal ; Soit prendre la fuite, et démissionner; Soit affronter, c’est à dire avoir le courage d’en parler: Parlez en au Délégué du Personnel ou à un membre du CSE ou au Médecin du Travail pour qu’ils demandent à votre employeur la mise en oeuvre d’une médiation
Le recours à la médiation est prévu par le Code du travail qui dispose dans son Article 1152-6: »Une procédure de médiation peut être mise en oeuvre par toute personne de l’entreprise s’estimant victime de harcèlement moral ou par la personne mise en cause. Le choix du médiateur fait l’objet d’un accord entre les parties.
…. »
La médiation dispose de deux atouts :
- Le médiateur est un tiers externe et impartial. Il est extérieur à la situation et ne peut être suspecté d’être partial. Il ne peut être pris à parti par les acteurs de l’entreprise.
- La confidentialité libère la parole. Le processus de médiation est complètement confidentiel, y compris vis à vis de la hiérarchie et de la Direction Générale.Le contenu de ce qui se dit en médiation ne sort pas de la pièce. C’est une condition du succès d’une médiation.
Un médiateur peut vous aider à vous en sortir
Le médiateur qui intervient dans un contexte de harcèlement, est un tiers neutre et indépendant. Il est extérieur à la situation. Il ne prend pas parti, ne défend pas « les intérêts du patron » même si son intervention est prise en charge par l’entreprise.
Il facilite la communication entre les personnes et leur permet de dialoguer en sincérité. Démarche confidentielle, la médiation permet de clarifier la situation et aide les personnes pour qu’elles trouvent par elles-mêmes une solution qui convienne à chacune d’entre elles.